La NASA et la NOAA utilisent des drones pour mieux étudier les ouragans


Si les technologies actuelles permettent de bien prévoir la trajectoire des ouragans et autres tempêtes tropicales, aucune ne permet encore d'anticiper suffisamment tôt leur future intensité. Un vrai problème quand il s'agit de prendre la décision de faire évacuer ou non des milliers d'habitants. Problème que l'usage de drones pourrait bientôt permettre de surmonter.

La NASA et la NOAA utilisent en effet depuis le mois d'août deux drones Global Hawk qui présentent de nombreux avantages par rapport aux satellites ou aux avions de reconnaissance dans la chasse aux tempêtes : ils peuvent voler à une altitude de plus de 20 000 mètres, ont une autonomie de 30 heures de vol et ne mettent la vie d'aucun pilote en danger. Ils peuvent ainsi couvrir un immense territoire au plus près des cyclones. Dans le cadre du projet "The Hurricane and Severe Storm Sentinel" (HS3) mené par la NASA et la NOAA, chaque drone est équipé d'un radar, d'un laser permettant d’étudier la structure des nuages et d'un système de micro-ondes pour sonder le cœur des ouragans. Ils embarquent également de petites sondes équipées en capteurs et GPS qui sont larguées par les drones au-dessus de la tempête afin de mesurer en temps réel la température, l'humidité et la pression atmosphérique de l’ouragan.

Depuis la base de Wallops Island où les drones sont stationnés, Scott Brawn qui participe au programme explique à l'AFP :
"Ces drones ouvrent une fenêtre sur les ouragans et tempêtes tropicales que nous n'avions pas avant. Jusqu'alors nous n'avions que des prises de vues instantanées d'une tempête à différents moments grâce à des avions météorologiques avec pilote et satellites. Observer une tempête tropicale en continu pendant vingt heures donne plus de temps pour capturer sa dynamique et comprendre pourquoi certaines peuvent rapidement devenir des ouragans. 

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